hotel paris opera, en plein cur des plus beaux
quartiers de paris
" Les Champs Elysees
Considérée comme la plus belle du monde, l'avenue
des Champs-Elysées est une immense artère de prestige
où se presse, tôt ou tard, les promeneurs du monde
entier. Partant de l'Arc de Triomphe de la Place de l'Etoile et
descendant jusqu'au jardin des tuileries, cette immense avenue offre
une longue perspective tout à fait plaisante, en particulier
sur le trottoir gauche descendant qui est bien plus fréquenté
que le trottoir opposé. Commerces de luxe tels que Louis
Vuitton, cinémas, restaurants fameux (Fouquet's, Le Nôtre),
show-room de grandes marques automobiles (Mercedes, Peugeot, Citroen),
parfumeur Guerlain, Office du Tourisme de Paris (n°127) Virgin
Megastore, Disney Store, Swatch Store, cohabitent sur l'avenue la
plus chère du monde. Traditionnellement réservée
au défilé militaire du 14 juillet pendant lequel les
troupes armées descendent les Champs-Elysées en une
parade de prestige, l'avenue est devenue, depuis la Coupe du Monde
de Football où la France l'emporta, le grand lieu des rassemblements
spontanés nocturnes. Plus d'un million de personnes se retrouvèrent
ici pour saluer la victoire de la France ou le passage à
l'an 2000. Depuis cette date, les Champs-Elysées deviennent
interdits aux voitures à chaque réveillon du nouvel
An et des milliers de piétons la prennent d'assaut à
minuit pour boire le champagne et s'embrasser dans la rue.
" L'Opéra et le Palais Garnier
Lorsque Napoléon demanda à Charles Garnier "Mais
quel est donc ce style architectural?", l'architecte du tout
nouveau et somptueux opéra de Paris lui répondit :
"C'est du Napoléon III sire". Cette réponse
illustre parfaitement combien le Palais Garnier s'inscrit dans la
rénovation du Paris haussmanien durant la deuxième
moitié du XIXème siècle puisque sa construction
débute en 1862 et durera 13 ans. Ce projet donne à
la capitale un temple lyrique néo-classique d'une richesse
inouïe, à la mesure de la mégalomanie extravagante
de Napoléon III. Ironie de l'histoire, l'Empereur dont la
lettre N entrelacée du E de son épouse Eugénie
frappe le fronton de l'opéra, n'assistera jamais à
son inauguration. L'Avenue de l'Opéra est une des rares avenues
de Paris à ne comporter aucun arbre, sur les ordres de l'empereur
qui avait peur d'un attentat pouvant l'atteindre à partir
des fenêtres cachées. Toute la partie extérieure
ouest du bâtiment est inachevée. Les blocs décoratifs
qui entourent les fenêtres sont encore brut de sculpture.
Bien plus qu'un simple opéra, ce théâtre fut
en son temps un lieu de prestige, presque un club élitiste,
où bourgeoise et aristocratie se retrouvaient au gré
d'événements mondains, représentations, bals,
ballets. Toute la partie de réception, du grand escalier
aux balcons intérieurs, est un théâtre social
où chacun prenait plaisir à voir et à être
vu. Sa décoration est si luxueuse qu'elle en fait l'opéra
le plus prestigieux du monde. A l'intérieur, des dizaines
de marbres précieux, des peintures allégoriques, des
mosaïques dorées, habillent les sols, les murs et les
plafonds du grand escalier monumental et du foyer qui s'ouvre sur
la place de l'Opéra. Dans la salle, un plafond peint signé
par Chagall en 1964 symbolise les principaux monuments de Paris.
Il est possible de visiter la salle et les pièces de réception
durant la journée, mais il est vivement conseillé
de réserver son billet à l'avance, pour assister aux
représentations. Depuis la construction de l'Opéra
Bastille, le ballet garnier est dévolu à la danse
et au corps de ballet. De temps en temps, on y donne quelques opéras
à l'ancienne. Devant le monument se trouvent quatre groupes
de sculpture monumentale. A l'extrême droite, le groupe de
la danse signé Carpeaux fit scandale en son temps car il
représente une bacchanale de femmes nues. Le groupe original
est conservé au Musée d'Orday. La sculpture installée
à sa place est une copie du sculpteur Paul Belmondo.
" Saint Germain des Prés
L'église Saint Germain des Prés :
Peu de visiteurs savent qu'à l'intérieur de la plus
vieille Eglise de Paris, se trouve un petit dessin de Picasso représentant
une tête de femme. Placé dans l'angle qui fait coin
avec la rue Bonaparte, ce dessin est un hommage à l'ami poète
du peintre espagnol, Guillaume Apollinaire. Achevée en 558
et consacrée par l'archevêque de paris, Monseigneur
Saint-Germain, l'église abrite aujourd'hui encore, les restes
de son royal commanditaire, le roi Childebert 1er. Ce roi mérovingien
construisit cette Basilique Sainte-Croix afin d'abriter les tombeaux
des rois. Tour à tour brulée par les Vikings au IXème
siècle, reconstruite en l'an mil par l'abbé Morard,
agrandie en 1163 par le pape Alexandre III, son rayonnement dépassa
les frontières de la capitale et l'abbaye devint une paroisse
réputée. La révolution française de
1789 la transforma successivement en prison, en supplice pour deux
cents parisiens qui y furent massacrés, puis en dépôt
de poudre et de munitions. Erreur fatale, 15 tonnes d'explosifs
partirent en fumée à l'intérieur de ses murs
et occasionnèrent un terrible incendie qui détruisit
ses charpentes et une bonne partie de ses trésors, dont sa
célèbre bibliothèque théologique. Toute
une partie de l'abbaye encore en ruine fut détruite pour
céder la place à la Place Saint-Germain des Prés
qui lui fait face aujourd'hui. Au XIXème siècle, les
architectes Godde puis Baltard, la restaurèrent et lui donnèrent
l'apparence qu'elle préserve actuellement.
Le boulevard Saint Germain :
Le Boulevard Saint-Germain fut le rendez-vous des gens de Lettres,
des écrivains, des peintres et du show-business pendant des
années. Arpenter ce boulevard était une fin en soi,
tout autant pour se montrer que pour croiser certains de ses célèbres
promeneurs. Plusieurs Brasseries légendaires portent encore
le témoignage de ces années folles de Saint-Germain
des Prés : Le Café de Flore abrita le courant naissant
des Existentialistes, sous l'égide de Jean-Paul Sartre et
Simone de Beauvoir qui y venaient en voisins. Ils habitaient directement
sur la Place Saint-Germain des Prés, qui porte aujourd'hui
leur nom, en hommage posthume. Les surréalistes et leur chef
de file, André Breton, préféraient la Brasserie
des Deux Magots qui fait l'angle, juste en face de l'Eglise. De
l'autre côté du boulevard, la Brasserie Lipp restaure
aujourd'hui encore de nombreuses personnalités du monde du
spectacle. De nos jours, si le boulevard a perdu de son rayonnement
culturel, ses environs recèlent énormément
d'éditeurs et de libraires réputés, surtout
rue Jacob. Vers le VIIème arrondissement et la rue du Bac,
nous trouvons de nombreux designers de meubles contemporains (Knoll).
Du Côté de la rue de rennes et de l'Eglise, Il est
devenu le paradis de la mode et des magasins de vêtements.
|